
Xavier Lafitte
« Mes créations tentent humblement de nous garder au plus proche de la beauté de la Création, de ce qu’il nous faut protéger, et ainsi de continuer à tisser un lien puissant au Sacré. Il s’agit à mon sens de garder un rapport intime à la Vie. »
Né à Paris en 1974, Xavier Lafitte grandit en Bretagne où il pratique dès son plus jeune âge, à la fois la danse, la musique et le dessin. Il sort diplômé en management international (1996) avec deux séjours d’études à l’étranger, en Espagne et aux Etats-Unis, visitant galeries et musées, qui lui offriront l’occasion d’affiner son œil et sa création.
Après son Service Militaire, Xavier travaille quelques années tout en suivant des cours d’art dramatique au conservatoire. Il étudie aussi à l’École du Louvre avant d’embrasser sa vie d’artiste dès 1999 et de se consacrer à la comédie (plus d’une quarantaine de rôles au cinéma, tv et au théâtre), sans jamais quitter ses travaux d’écriture et bien évidemment de dessin.
Il réalise tout au long de ces vingt-cinq dernières années plusieurs séries de dessins et de collages (séries « Calendrier du monde sauvage » et « Bâmiyân »).
Passionné des grands sujets écologiques depuis les années 90, ce n’est seulement qu’à partir de l’été 2014 qu’il concrétise la série de dessins du « Calendrier du monde sauvage ».
Ces dessins symbolisent pleinement l’aboutissement d’un long processus créatif et reste sa réalisation la plus intime et emblématique. 2015 marque un tournant décisif avec la première exposition de ses œuvres à Paris. Plusieurs expositions suivront à Paris et en province.
Il réalise ensuite une fresque en couleur au sein de l’école publique Saint Benoit (Paris VI°) en même temps que d’être l’un des artistes sélectionnés pour le concours international de dessin « Le Grand Prix du Carré » de la Maison Hermès, en 2019
Enfin, si la période Covid a comme suspendu l’élan créé, les années 2023-24 voient huit expositions, l’étude de projets d’installations pour les aéroports, ainsi que le lancement du Wildlife Calendar Tour 2025 : il s’agit de prolonger l’esprit des œuvres par la transformation d’un bateau de plaisance en une galerie d’art itinérante, en suivant le chemin migratoire des animaux depuis la Scandinavie jusqu’en Afrique de l’Ouest, et d’aller de port en port à la rencontre du plus grand nombre à l’occasion de conférences organisées avec les scientifiques locaux et les bénévoles des associations locales de protection des milieux naturels, sur le thème universel de la nécessité impérieuse de protéger ces migrations.